Depuis son arrivée en Ontario, en 2008, le ver-gris occidental du haricot (VGOH) est devenu le principal ravageur du maïs de grande culture. Cet insecte se déplace chaque année vers l’est, de sorte qu’il constitue une préoccupation pour la plupart des producteurs canadiens de maïs de grande culture. La première étape pour lutter contre cette menace émergente est de comprendre le cycle de vie du VGOH et les dommages potentiels qu’il peut causer.
Cycle de vie général : Les papillons femelles pondent leurs œufs sur les feuilles lorsque le maïs est au stade de l’apparition des soies. Les œufs éclosent et les larves commencent à remonter le long de la tige jusqu’à la panicule, avant de redescendre pour se nourrir des soies et creuser des tunnels dans les épis. En automne, les larves matures sortent des épis et tombent sur le sol, où elles s’enfouissent pour hiverner. Seule une partie des larves survit à l’hiver et émerge au printemps sous forme de papillons adultes. Le taux de survie est le plus élevé dans les sols sablonneux des régions les plus méridionales de l’est du Canada. Comme les papillons du VGOH peuvent parcourir de grandes distances grâce aux courants aériens et aux tempêtes, on pense qu’un bon nombre de ceux que l’on trouve dans les champs de maïs canadiens proviennent de régions plus méridionales des États-Unis.
Déplacement : Le VGOH (Striacosta albicosta) est originaire d’Amérique du Nord. Au cours de la dernière décennie, ce ravageur a commencé à étendre son aire de répartition vers l’est. Il a été détecté pour la première fois en Ontario en 2008. Depuis lors, des papillons du VGOH ont été capturés de plus en plus loin dans l’est du Canada. Le VGOH est maintenant signalé aussi loin à l’est que la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Les régions où la présence du VGOH est nouvelle connaissent généralement des infestations sporadiques qui atteignent rarement le seuil fixé pour l’application d’un insecticide. Cependant, comme ce ravageur devient plus fréquent dans ces régions, un dépistage minutieux est nécessaire pour déterminer si des mesures de lutte sont requises.
Dommages et mesures de lutte : Le VGOH se nourrit des soies et des grains de l’épi, et la perte de rendement due à cette alimentation est estimée à plus de 15 boisseaux/acre. Cependant, une préoccupation majeure dans l’est du Canada est le risque accru de développement de mycotoxines. Les dommages physiques causés aux épis par l’alimentation des VGOH entraînent la pénétration de mycotoxines et l’augmentation des niveaux de DON (réduction de la qualité du maïs). En raison de cette préoccupation secondaire, les seuils d’application des insecticides sont plus bas au Canada qu’aux États-Unis. On conseille aux producteurs de procéder à une pulvérisation lorsqu’un total cumulé de 5 % des plants présente des masses d’œufs de VGOH. Cependant, dans les régions ayant des antécédents de niveaux élevés de DON, le seuil pour les applications d’insecticide contre ce ravageur devrait être abaissé à 1 ou 2 %.
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Ressources
Informations de surveillance en temps réel :
RAP (Réseau d’Avertissement Phytosanitaire)
Techniques de dépistage (en anglais seulement)
Informations générales sur le ver-gris occidental du haricot (en anglais seulement)
Références
Baute, T., Smith, J. et Schaafsma, A. 2018. Western Bean Cutworm: Scouting and Management in Field Corn. Field Crop News.
Peterson, J., Wright, R., Ohnesorg, W., Bradshaw, J., Swoboda Bhattarai, K. 2018. Scouting and Treating Western Bean Cutworm. Cropwatch. Institut de l’agriculture et des ressources naturelles, Université du Nebraska à Lincoln.